Centro Studi MB2

Monte Bianco-Mario Bergamo, per dare un tetto all’Europa ETS

L’arbitraire comme conception juridique

« … On a pu dire que l’organisation corporative fasciste est parfaitement cohérente . On pourrait dire tout court que la législation fasciste, à quelques exceptions près, est toute cohérente. Meme les lois consacrant préalablement l’arbitraire, devenu de la sorte une figure juridique, sons des lois e cohérentes et tout à fait adherentes à sa nature. Elles sont, plus exactement, des lois necessaires au Fascisme.
La presence de cette nécessité dans le Fascisme –nécessité organique se manifestant bien souvent, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’Etat, par una série d’actions ou d’attitudes les plus inchoérentes entre elles- nous permet de saisir la nature d’un regime semblable et d’en juger. Elle nous permet aussi de chérir et de surveiller davantage le regime « démocratique », cette grele créature qui vient de naitre, à en juger par tant de cris et de douleurs, et aujourd’hui presque nouée; mais que la vie au grand air de l’avenir pourrait fortifier, si les elites _ qui ne se nichent pas toutes,tant s’en faut,dans les Universités,ni ne s’abritent pas toutes dans une seule « classe » – s’en mèlent,à la faveur des dieux,sérieusement.
Le Fascisme peut vraiment répéter: ex facto jus. Car la libre force de ses choses et de ses homes a entrainé celle de la legislation.Il n’est vraiment rien, en droit fasciste,qui n’ait été d’abord en fait.
Le regime n’a pas su édicter des lois ayant les caractères propres de n’importe quelle loi.DURA LEX SED LEX: »Celui qui n’aura pas oté son chapeau au passage du drapeau fasciste sera fusillé sur le champ ».Pas d’incertitude sur l’extension de la règle,sur le choix à faire ,sur l’attitude à prendre,sur les conséquences.Mais il n’en est pas ainsi de la legislation proprement fasciste.Le citoyen ne sait point si – faute de n’avoir pas oté son chapeau – il va etre déporté.Comme le Doge Ludovico Manin à l’approche de Napoléon,dès l’arrivée du Fascisme on n’a jamais été sur de coucher,la nuit tombée,dans son lit.
Tout le monde est en libertè provisoire en Italie. Tout examen de conscience ne saurait preter à beuaucoup de tranquillité. Car ces « lois » ne sont pas des affirmations de principe, valables pour la vie actuelle autant que , pour la vie future, les « Maximes éternelles » de Saint Alphonse de Liguori. Ces « lois », on les applique pour de bon! Une fausse monnaie juridique, mais ayant cours legal quand meme . M.Mussolini est, peut-etre, capricieux; mais le Fascisme aura été, lui, une chose sérieuse . Pas moins en raion de ses causes qu’en raion de ses faits et de ses effets… »